Lula est un trophée illégitime que Lavage-Express se refuse à rendre
Le président brésilien Luiz Inacio da Silva, qui fait aujourd’hui 576 jours de prison politique, est un trophée illégitime que l’opération anti-corruption Lavage-Express se refuse à rendre.
Cela a été affirmé par l’avocat Cristiano Zanin Martins, qui fait partie de la défense de l’ex-leader travailliste, pendant son interview au portail de nouvelles de UOL, reproduit par d’autres médias.
Il a expliqué que “lors d’un procès légal adéquat, appliquant bien les lois, Lavage-Express n’aurait jamais obtenu ce trophée”.
Pour Zanin Martins, “des intérêts politiques et géopolitiques” sont impliqués dans la condamnation de du fondateur du Parti des Travailleurs, qui est devenu un ”trophée illégitime” de Lavage-Express.
L’avocat a expliqué : ”des intérêts politiques parce que les procès ouverts contre l’ex-président essayaient de l’empêcher d’entrer en lice sur la scène politique. Ça s’est passé. Il a été empêché de participer aux élections présidentielles de 2018.”
Sur l’aspect géopolitique, il a affirmé que “la présence des intérêts des USA au Brésil est évidente, principalement en relation au “pré-sal” (zone de réserves de pétrole sous une couche profonde de sel”.
Il a insisté sur le fait qu’il y a, en fin de comptes, un effort permanent pour essayer d’imposer une nouvelle violence légale sur l’ex-président.
Zanin Martins a considéré que les accusations contre Lula font partie d’une persécution politique au moyen de “l’utilisation perverse des lois” et prétendent détruire l’héritage qu’il a laissé pour le pays.
Il a admis que maintenant la priorité est “l’habeas corpus” du Tribunal Suprême Fédéral pour suspicion des agissements partiaux de l’ex-juge et ministre de la justice Sérgio Moro.
“C’est une action extrêmement importante pour l’ex-président car il cherche une déclaration de non-lieu de ses procès et la restauration de sa liberté. Et aussi un test symbolique pour la restauration de la plénitude de l’état de droit” a dit l’avocat.
Prensa Latina | Traduit par Marc Cabioch.