14 juin 2019

Le Comité de Solidarité Internationale pour la Défense de Lula et la Démocratie au Brésil exprime sa préoccupation au sujet des accusations diffusées par le site d’investigation The Intercept ce dimanche (9), se référant aux conduites des responsables de l’enquête anticorruption « Lava Jato » (Lavage express) et du ministre de la Justice actuel du Brésil, Sérgio Moro.

Les messages filtrés, notamment entre le procureur Deltan Dallagnol et le juge Sérgio Moro, chargé de Lava Jato à l’époque, exposent une relation de collaboration contraire à l’éthique et illégale entre le procureur et le juge, qui porte atteinte au principe d’impartialité prévu dans le système pénal du pays et constitue une violation grave de la Constitution brésilienne. En outre, les conversations révèlent des motivations idéologiques et partisanes dans l’enquête Lava Jato, et fournissent des preuves irréfutables de la persécution judiciaire subie par l’ancien Président Lula. C’est-à-dire, cela montre clairement que Lula n’a jamais eu accès à un procès juste fondé sur les principes d’impartialité pendant tout le déroulement de l’enquête “Lava Jato”.

En conséquence, pour assurer la sauvegarde de l’état de droit au pays, le Comité de Solidarité internationale pour la défense de Lula et de la démocratie au Brésil réclame de façon catégorique la libération immédiate de Lula, la déclaration de nullité de toute l’enquête ayant conduit à son incarcération, ainsi que l’établissement d’une procédure d’investigation sérieuse et large sur les violations des lois et des principes constitutionnels commises par les membres du Ministère Public Fédéral brésilien tout au long de l’affaire.

#LibérezLula
São Paulo, le 14 juin 2019.